Le roi des arbres. Pilier de la culture.
Le saint patron de Wise Oak Wilderness est (sans surprise) le chêne. C'est l'arbre qui donne. À partir d'un petit gland, le jeune arbre grandit et s'enracine solidement. À maturité, un chêne produit d'énormes quantités de nourriture dont tout le monde profite : les cerfs, les dindes, les canards et les humains. Les chênes sont de grands voyageurs, promettant une subsistance plus profonde - une culture qui peut vivre pendant des milliers d'années, donnant plus qu'elle ne prend. Le mot robuste vient du mot latin pour chêne.
Communauté. Les mystères de la nature.
Le chêne prospère grâce à la coopération ; il se coordonne et produit des récoltes massives de glands certaines années, et presque aucune les autres années. Cela permet de contrôler les populations d'écureuils et de charognards et d'assurer le succès de la germination de la génération suivante. Le mât ne fonctionne que si tous les arbres y participent, et nous ne savons pas vraiment comment ils y parviennent. La nature est plus interconnectée et plus mystérieuse que nous le pensons.
L'intendance. Les traditions perdues.
Si vos ancêtres sont originaires de l'hémisphère nord, certains d'entre eux ont probablement mangé une quantité importante de glands. Les arbres sauvages ont été entretenus pendant des générations, souvent au moyen d'incendies contrôlés qui ont tué les parasites, fertilisé les arbres et créé un espace ouvert idéal pour recueillir les milliers de kilos de nourriture tombés du ciel. Les cultures de glands représentent une relation réciproque avec la nature, où l'impact de l'homme peut être positif. La conservation par l'utilisation.
Dans un monde où les saints patrons de nombreuses cultures semblent être la pénurie, l'individualisme et la concurrence acharnée, le chêne nous montre que le monde est un lieu d'abondance si nous pouvons apprendre à recevoir ses dons, et qu'une culture de générosité et de collaboration peut prospérer. Un enseignant plein de sagesse, en effet.
"Trois cents ans pour grandir
Trois cents de plus à prospérer
Trois cents ans pour mourir
Neuf cents ans en vie..."
De Les mots perdus par Robert Mcfarlane

